L’opération de la Zac de la Gare profite de la désaffectation d’anciennes voies ferrées pour prolonger le centre ville dans l’épaisseur des quartiers limitrophes.
Imbriquant des programmes variés (logements, commerces, équipements,…) les constructions se répondent pour qualifier de façon homogène et riche l’équerre constituant les nouvelles limites de l’ancienne place de la Gare et du nouveau mail planté.

La « résidence de la gare » (lot 5) est le premier jalon du renouvellement de ce secteur.
La volumétrie simple et contemporaine de l’opération répond aux composantes bâties du site et se lie au paysage. Les deux entités superposées s’articulent selon un découpage horizontal permettant l’autonomie de chacun des programmes dans une certaine complicité formelle et fonctionnelle.
Le vert des plots de logements dialogue poétiquement avec la terrasse végétalisée sur laquelle ils se posent. L’approche est rayonnante et les façades sont changeantes, chacune d’entre elles joue de glissements pour renvoyer le regard vers la suivante.
Le rez-de-chaussée, la médiathèque prendra place. Très ouverte sur l’espace public, exposant généreusement ses usages, elle se développe comme une continuité du sol urbain, un paysage avec son ciel, sa topographie, ses lumières. C’est un grand plateau libre et flexible

La seconde phase donnera tout son sens à l’opération.
Depuis le centre ville, les pignons « actifs » des lots 1 et 3 1 inviteront aux regards transversaux. Ils se succèderont dans une progression de couleurs chaudes, allant du rouge vers l’orange et ocre, s’inspirant de la gamme chromatique des maisons aux pourtours.