L’opération Starter constituera la proue du futur quartier constitué par le quadrilatère des piscines.
Il s’agit donc d’un projet ambitieux qui va redynamiser et changer véritablement l’image du centre-ville avec l’appui de nouvelles offres en matière d’activité et de logement en cœur de ville.
Des rez-de-chaussée actifs développant des cellules d’activités traversantes…dont un tiers lieu.
Aux étages, une programmation mixte (locatif social et locatif intermédiaire) avec des logements singuliers et attractifs valorisant les qualités particulières du vivre en cœur de ville : un large panel de produits (du T1 au T4) et de typologies d’habitat.

Une expression architecturale sensible et audacieuse
Les matériaux, empruntés au vocabulaire industriel, sont employés de manière domestique avec des détails particulièrement soignés.
Les façades sont habillées de bacs acier nervurés, laqués de teinte claire. Les ondes permettront d’apporter un jeu d’ombres et de lumières changeantes au fil de la journée.
Côté ville, la volumétrie fait apparaître un jeu de graduation animant la silhouette monotone de la rue du Haze.
Côté cœur d’îlot, vers l’ouest, les balcons de logements se projettent littéralement vers le quartier renouvelé. Ils s’y adressent pour dynamiser le fond de scène du centre ville et participent à adoucir la densité perçue du quartier.
A l’opposé d’un projet qui procèderait par addition de différentes entités autonomes, le projet développe une même identité architecturale pour l’ensemble de ses composantes.
Cette équivalence de traitement architectural identique permet de brouiller la lecture du financement du logement : les modes d’habiter se mélangent.
Les décalages initiés par le projet entre la strate des commerces à rez de chaussée et celles des logements en étage évitent un rapport trop direct des programmes entre eux.

Une cimaise pour la végétation
L’ensemble des terrasses à ciel ouvert est agrémenté de jardinières plantées offrant un cadre paysager particulier pour les logements.
Les loggias, greffes extérieures des logements, sont constituées, elles, de mailles métalliques. Elles sont pensées comme des relais verticaux permettant à la végétation des jardinières de migrer le long de la façade.
Le blanc des parements assure le rôle de cimaise pour la végétation luxuriante du projet. Car c’est bien le végétal, au gré des saisons, dans le relai maîtrisé et progressif des floraisons qui assurera la colorimétrie de l’opération.